Et une jeune fille pleurait , pleurait à l’ombre du Soleil Noir de la mélancolie,
Elle marchait, marchait, les sanglots longs sur la route de la solitude
Elle errait, errait , les pieds plein de voyages et de nuages…
Elle serrait les poings dans les poches, vers l’aventure des rivages,
Elle se souvenait, au loin, de l’amour à chaînes, enfermée,
Objet de possession entre ses mains en forme de coeur et de fer,
(Coeur de fer )
Et objet de désir entre ses bras en forme d’auréole et de pierre,
(Corps de pierre)
Elle s’effondrait, l’âme vidée de son regard et l’âme vidée de soi,
La Courbe de la Vie prend une forme double,
L’homme prédateur prend le visage de la liberté
Et le sexe pur se transforme en sensualité,
Les bruns ténébreux s’épuisent sur un un sol ferme
Et les blonds silencieux ensoleillent les voyages
Elle renâit aujourd’hui sur la route,
Lorsqu’endormie , sa vie peuplée de cauchemards
Elle repart aujour’hui, les pieds dans les poches,
Au réveil d’une aube aventureuse,
A l’aventure des nuits glacées,
Vers les montagnes russes ou la forêt de Brocéliande,
Un sourire tendre, de mélancolie